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--- Revue de presse / Presseberichte - scroll down
Pendant
les années 1950, des
politiciens français et allemands ont commencé à déconstruire
ce
que l'on appelle l'hostilité héréditaire entre l'Allemagne et la
France. II
y avait déjà eu un certain nombre d'initiatives. Ainsi
les élèves
des
collèges et lycées
des
deux pays avaient déjà la possibilité, avant la création de
l'Office franco-allemand pour la jeunesse, d'entrer en contact par
courrier. Cela permettait non seulement d'apprendre plus facilement
la langue du correspondant, mais aussi de mieux connaître les
habitants d'un autre pays. L’amitié épistolaire entre Jean-Pierre
et Reinhard a commencé par une lettre de Jean-Pierre en 1957, mais
ces premiers
contacts
ont évolué vers davantage, vers une amitié qui perdure encore
aujourd'hui. Cette amitié a toutefois un précurseur
impressionnant, par lequel cette amitié franco-allemande a en fait
commencé. Il s'agit des parents de Jean-Pierre dans le petit village
de Pierrefaites, dans l’est
de
la France.
Jean-Pierre écrit :
« En 1945, dans le cadre de la réparation des
dommages de guerre, mon père a reçu un soldat (menuisier dans le
civil ou peut-être aussi charron) qui était prisonnier à Langres. Ils se sont tout de suite
bien entendus et à la fin de la période de travail obligatoire, Franz est retourné à Kriftel (en Hesse). Mais
Franz
ne trouvait pas de travail en Allemagne ! [C'était l'époque où le
père de Reinhard était lui aussi au chômage].
Franz, Jean-Pierre & Vater / père René Barinet 1947(?) 1948 (?) |
Franz in der Werkstatt des Vaters Franz devant l’atelier du père |
Il
demanda à papa s'il pouvait revenir à Pierrefaites pour travailler
comme salarié. Papa a tout de suite répondu par l'affirmative. Franz
est donc revenu dans notre famille et a
participé
à la construction de
l'atelier de papa. Bien
intégré, ma
mère m'a dit que lorsqu'elle voyait Franz jouer avec nous (mon frère
et moi),
elle
pensait que
sa fille lui manquait beaucoup.
Après
son retour en Allemagne, des lettres ont été échangées jusque
vers 1956. Je me souviens qu'il est venu à Pierrefaites avec sa moto
peut-être,
cela
pourrait être à Pâques 1954.
Brief von Franz /
lettre de Franz 1951
Cher René, épouse et enfants !
Kriftel, le 23.12.51
Maintenant, mes pensées sont à nouveau entièrement pour toi et tes proches, et je ne veux pas manquer de te donner de mes nouvelles. J'espère que tu es encore en bonne santé et en bonne forme, ce que j'espère aussi pour toute ta famille.
J'ai reçu une lettre de Gunther ce jour et j'ai pris connaissance de sa visite à Pierrefaites. Il a beaucoup aimé et moi aussi je veux espérer pouvoir passer mes vacances chez vous l'année prochaine. Gunther m'a dit qu'il avait eu la meilleure impression de ton atelier. Ce que je peux t'écrire à mon sujet, c'est que je me porte à nouveau très bien, ce dont je suis très satisfait depuis longtemps. Pour aujourd'hui, cher René, je vais être un peu court dans mes écrits, mais la prochaine fois, je te donnerai plus de nouvelles. Alors j’en reste là pour aujourd'hui : mes salutations les plus cordiales, celles de ma femme et de nos filles Waltraud et Sybille, pour toi ta femme et vos enfants.
Ton ami Franz. --- Joyeuses fêtes de Noël et bonne nouvelle année.
Lieber René, Frau und Kinder !
Nun sind meine Gedanken wieder mal ganz bei Dir und Deinen Lieben, und so will ich es auch nicht versäumen, wieder mal was von mir hören zu lassen.Hoffentlich bist Du noch gesund und munter, was ich außerdem aber auch von Deiner ganzen Familie hoffe. Habe dieses Tage von Günther einen Brief erhalten und somit von seinem Besuch in Pierrefaites Kenntnissbekommen. Es hat ihm sehr gut gefallen, aber auch ich will hoffen, dass ich im kommenden Jahr meinen Urlaub bei Euch verbringen kann. Wie mir Günther mitteilt, hat er von Deiner Werkstatt den besten Eindruck bekommen.Was ich Dir von von mir selbst schreiben kann, so kann ich Dir mitteilen dass es mir gesundheitlich wieder sehr gut geht, womit ich schon seit längeres Zeit sehr zufrieden bin.Für heute, lieber René, will ich mein Schreiben etwas kurz fassen, aber dafür werde ich das nächste Mal wieder mehr von mir hören lassen.
Und so verbleibe ich für heute mit den herzlichsten Grüßen von mir und meiner Frau Waltraud und Sybille - für Dich, Deine Frau, und Deine Kinder.
Dein Freund Franz --- Fröhliche Weihnachten und ein gutes Neues Jahr
Ensuite, ce
fut
le
silence. Plus tard, nous avons appris que Franz
était décédé peu avant 1980. Si cette nouvelle nous est parvenue
si tard, c'est parce que la personne
qui
traduisait les lettres était décédée,
et
Franz ne lisait pas le français. En
1984, mes parents ont reçu une lettre d'Allemagne, en allemand, que
maman m'a fait suivre à
La Marche en
disant "Je crois que c'est la fille de Franz !" (Je
vis à
La Marche
depuis
que je suis professeur de lycée à Nevers).
En
effet,
c’était
sa
fille Sybille qui demandait
s'il
était possible de rencontrer cette famille dont Franz
leur
avait tant parlé et dont elle
venait de trouver l'adresse dans les meubles de son
père. La réponse fut immédiate : «
Vous
pouvez venir quand vous voulez! «
Sybille et son mari Dieter arrivèrent très vite à Pierrefaites
avec Martin et Robert - deux de leurs trois enfants. Nous avons passé
quelques jours très émouvants. Mon ami Paul [que Reinhard a
également rencontré lors d'une visite à Pierrefaites en 1964],
leur a fait découvrir la ville de Langres [lieu de naissance du
célèbre philosophe des Lumières Denis Diderot] et les lieux où se
trouvaient les prisonniers de guerre.
Avec Dieter et Sybille,
j'ai échangé des lettres au moins une fois par an depuis 1984. Et
en mai 2013, je suis allé avec
Gisèle
(mon
épouse) les
rencontrer dans leur village au nord de Hanovre. Nous avons passé
trois jours émouvants.
Fin septembre 2022, j'ai reçu un e-mail de Martin, le plus jeune
fils de Dieter et Sybille. Il m'annonçait le décès soudain de son
frère aîné Robert, qui travaillait comme physicien à l'université
de Heidelberg. Il n'a vécu que 59 ans.
«
Cette
terrible nouvelle m’a incité à raconter à
Reinhard l’histoire
de mes
relations avec
cette famille ».
Jean-Pierre mit seinen Eltern 1987 / Jean-Pierre avec ses parents 1987 |
Notes complémentaires sur les rencontres « sur le terrain »
de Jean-Pierre et Reinhard :
Jean
Pierre:
« Nous
nous sommes rencontrés pour la première fois en Allemagne en 1963
à Tübingen où tu étais étudiant.Je t’y ai revu ensuite à
Hildesheim (1972), avec mon épouse Jacqueline et notre fille
Catherine et ai assisté à un office religieux à Marienrode, où
tu travaillais comme pasteur.
Et
surtout Karin et toi m’avez accueilli avec mes deux enfants en 1978
à Nachrodt, alors que je traversais une période de divorce
douloureux.
»
Reinhard:
Pendant que j’étudiais à Tübingen en 1963, Jean-Pierre me
rendit visite avec
un ami. Et en septembre je
partis en auto-stop pour
la première fois chez les
parents de Jean-Pierre,
à Pierrefaites, en France, où j'ai été gâté pendant une semaine
par la mère de Jean-Pierre. La visite suivante a eu lieu en octobre
1973, pour que Karin, mon épouse depuis 1970, connaisse aussi cette
famille accueillante.
Les rencontres suivantes à Pierrefaites ont eu lieu fin mars 1977 et
au retour de Taizé en juillet 1979, quand Jean-Pierre était aussi
chez ses parents pendant les vacances d'été. Il a pris du beau bois
de chêne dans l'atelier de son père et a construit pour nous deux
petits bancs de méditation, comme ceux utilisés à Taizé.
Meditationsbänkchen / bancs de méditation |
Pour son
travail artistique, Karin a reçu de la laine de mouton peignée,
offerte par la tante de Jean-Pierre. En avril 1990, nous avons à
nouveau rendu visite aux parents.
En juillet 1984 déjà, puis
fin mai 1998, nous avons rendu
visite à
Jean-Pierre à La Marche sur Loire, où il habitait depuis
qu'il était professeur de lycée à Nevers et où il avait acheté
une maison.
Jean-Pierre, Karin, Reinhard & Gisèle --- vor dem Haus in Nachrodt 2010, --- devant la maison à Nachrodt 2010 |
Jean-Pierre & Reinhard September/septembre 2018 |
Longtemps après, nous nous sommes rencontrés à nouveau chez nous à Nachrodt en août 2010 avec Gisèle, deuxième épouse de Jean-Pierre. Elle considérait notre jardin comme un lieu de méditation. Nous nous sommes vus pour la dernière fois chez des connaissances à Mayen (Eifel). C'était en septembre 2018.
Als
in den 50er Jahren des vorigen Jahrhunderts französische und
deutsche Politiker begannen, die sog. Erbfeindschaft
Deutschland-Frankreich abzubauen, gab es vor der Gründung des
Deutsch-Französischen Jugendwerks bereits für Schüler beider
Länder über die Schulen die Möglichkeit, in Briefkontakt
miteinander zu treten. So ließ sich nicht nur die Sprache des
Brieffreundes oder der Brieffreundin leichter lernen, sondern auch den
Menschen eines anderen Landes näher kennen. Die Brieffreundschaft
zwischen Jean-Pierre und Reinhard begann mit einem Brief Jean-Pierres
im Jahre 1957. Aus diesen Kontakten entwickelte sich jedoch mehr,
eine Freundschaft, die bis zum heutigen Tage andauert. Diese
Freundschaft hat jedoch einen beeindruckenden Vorläufer, mit der im
Grunde diese französisch-deutsche Freundschaft begann. Das sind die
Eltern von Jean-Pierre im ostfranzösischen Dörfchen Pierrefaites.
Jean-Pierre schreibt :
«1945 erhielt mein Vater im Rahmen der
Wiedergutmachung von Kriegsschäden einen Soldaten (im Zivilberuf
Tischler, vielleicht auch Stellmacher), der in Langres gefangen war. Sie verstanden sich auf
Anhieb gut und am Ende der Pflichtarbeitszeit kehrte Franz nach
Kriftel (in Hessen) zurück.
Übrigens sagte mir meine
Mutter, dass sie, wenn sie Franz
mit
uns (meinem Bruder und mir) spielen sah, dachte sie, dass er seine Tochter sehr vermisste.
Franz
fand in Deutschland keine
Arbeit! [Das war die Zeit, als auch Reinhards Vater arbeitslos
wurde]. Er fragte Papa, ob er wieder nach Pierrefaites kommen dürfte,
um als Lohnarbeiter zu arbeiten. Vater bejahte sofort. Franz kehrte
also zu unserer Familie zurück und half beim Aufbau von Papas
Werkstatt.
Nachdem er wieder nach Deutschland gegangen war,
wurden bis etwa 1956 Briefe ausgetauscht.
Ich erinnere mich,
dass er mit seinem Motorrad nach Pierrefaites kam, das könnte Ostern
1954 gewesen sein.
Brief von Franz /
lettre de Franz 1951
Cher René, épouse et enfants !
Kriftel, le 23.12.51
Maintenant, mes pensées sont à nouveau entièrement pour toi et tes proches, et je ne veux pas manquer de te donner de mes nouvelles. J'espère que tu es encore en bonne santé et en bonne forme, ce que j'espère aussi pour toute ta famille.
J'ai reçu une lettre de Gunther ce jour et j'ai pris connaissance de sa visite à Pierrefaites. Il a beaucoup aimé et moi aussi je veux espérer pouvoir passer mes vacances chez vous l'année prochaine. Gunther m'a dit qu'il avait eu la meilleure impression de ton atelier. Ce que je peux t'écrire à mon sujet, c'est que je me porte à nouveau très bien, ce dont je suis très satisfait depuis longtemps. Pour aujourd'hui, cher René, je vais être un peu court dans mes écrits, mais la prochaine fois, je te donnerai plus de nouvelles. Alors j’en reste là pour aujourd'hui : mes salutations les plus cordiales, celles de ma femme et de nos filles Waltraud et Sybille, pour toi ta femme et vos enfants.
Ton ami Franz. --- Joyeuses fêtes de Noël et bonne nouvelle année.
Lieber
René, Frau und Kinder !
Nun sind meine Gedanken wieder mal
ganz bei Dir und Deinen Lieben, und so will ich es auch nicht
versäumen, wieder mal was von mir hören zu lassen.Hoffentlich
bist Du noch gesund und munter, was ich außerdem aber auch von
Deiner ganzen Familie hoffe. Habe
dieses Tage von Günther einen Brief erhalten und somit von seinem
Besuch in Pierrefaites Kenntnissbekommen. Es hat ihm sehr gut
gefallen, aber auch ich will hoffen, dass ich im kommenden Jahr
meinen Urlaub bei Euch verbringen kann. Wie mir Günther mitteilt,
hat er von Deiner Werkstatt den besten Eindruck bekommen.Was
ich Dir von von mir selbst schreiben kann, so kann ich Dir mitteilen
dass es mir gesundheitlich wieder sehr gut geht, womit ich schon seit
längeres Zeit sehr zufrieden bin.Für
heute, lieber René, will ich mein Schreiben etwas kurz fassen, aber
dafür werde ich das nächste Mal wieder mehr von mir hören lassen.
Und
so verbleibe ich für heute mit den herzlichsten Grüßen von
mir und meiner Frau Waltraud und Sybille -
für Dich, Deine Frau, und
Deine Kinder.
Dein Freund Franz --- Fröhliche Weihnachten und
ein gute Neues Jahr
Dann war es still. Später erfuhren wir, dass Franz kurz vor 1980 verstorben war.
Diese Nachricht erreichte uns deshalb so spät, weil die Person, die die Briefe übersetzte, schon länger verstorben war, und dadurch keine Antwort möglich war. 1984 erhielten meine Eltern einen Brief aus Deutschland in deutscher Sprache, den Mama mit den Worten "Ich glaube, das ist die Tochter von Franz!" an mich in La Marche [wo ich seit meiner Zeit als Gymnasiallehrer in Nevers lebe] nachschickte. Tatsächlich war es die Tochter Sybille, die fragte, ob es möglich wäre, diese Familie kennenzulernen, von der Franz so viel erzählt hatte und deren Adresse sie gerade in den Möbeln ihres Vaters gefunden hatten. Die Antwort kam sofort: "Sie können kommen, wann Sie wollen!" Sybille und ihr Mann Dieter kamen mit Martin und Robert - zwei ihrer drei Kinder - sehr bald nach Pierrefaites. Wir verbrachten einige sehr bewegende Tage. Mein Freund Paul [den auch Reinhard bei einem Besuch in Pierrefaites 1964 kennenlernte], hat ihnen die Stadt Langres [Geburtsort des berühmten Aufklärers Denis Diderot] und die Orte, an denen sich die Kriegsgefangenen befanden, näher gebracht.
Mit Dieter und Sybille hatte ich seit 1984
mindestens einmal im Jahr einen Briefwechsel. Und im Mai 2013 bin ich
mit Gisèle zu ihnen in ihr Dorf nördlich von Hannover gefahren, um
sie zu treffen. Wir verbrachten drei Tage voller Herzlichkeit. Ende
September 2022 erhielt ich eine E-Mail von Martin, dem jüngsten Sohn
von Dieter und Sybille. Er berichtete mir vom plötzlichen Tod seines
älteren Bruders Robert, der als Physiker an der Universität
Heidelberg arbeitete. Er wurde nur 59 Jahre alt. »Diese
schreckliche Neuigkeit hat mich bewogen, Reinhard die Geschichte
meiner Beziehungen zu dieser Familie zu erzählen.
Reinhard et Jean Pierre au Lac de la Liez près de Langres / Reinhard und Jean-Pierre 1963 am Liez-See bei Langres |
Reinhard:
«
Während
ich in Tübingen studierte, besuchte mich Jean-Pierre mit einem
Freund
im Sommer 1963. Und im September reiste ich (ich trampte!) zum ersten
Mal zu Jean-Pierre in Frankreich
zu seinen Eltern in
Pierrefaites im
September 1963,
wo
ich
eine Woche lang auch von Jean-Pierres Mutter
geradezu verwöhnt wurde. Den nächsten Besuch in Pierrefaites gab es im Oktober 1973, damit auch Karin, meine Ehefrau seit 1970, diese beeindruckende Familie kennenlernte.
Die nächsten Begegnungen in Pierrefaites erfolgten Ende März 1977 sowie bei der Rückkehr aus Taizé im Juli 1979, als Jean-Pierre während der Sommerferien auch bei seinen Eltern war.
Er nahm schönes Eichenholz aus der Werkstatt seines Vaters
und baute damit für uns zwei Meditationsbänkchen, wie sie in Taizé benutzt wurden. Karin erhielt für ihre künstlerische Arbeit gekämmte Schafwolle, die ihr die Tante von Jean-Pierre schenkte.
Im April 1990 besuchten wir wiederum die Eltern.
Schon im Juli
1984 und dann Ende Mai 1998 waren wir zu Besuch bei Jean-Pierre in La
Marche an der Loire, wo er seit seiner Zeit als Gymnasiallehrer in
Nevers wohnte und
ein Haus gekauft hatte.
Nach
langer Zeit trafen wir uns im August 2010 zusammen mit Gisèle,
Jean-Pierres
zweiter Frau,
bei uns in Nachrodt. Sie
empfand unseren Garten als einen Ort der
Meditation.
Zum letzten Mal sahen wir uns bei Bekannten in Mayen (Eifel). Das war im September 2018.
Jean-Pierre
Barinet avec quelques ajouts / mit einigen Ergänzungen von
Reinhard
Kirste (Novembre / November 2022)
Podcast Radio France, Revue de Presse
Message à écouter entre 1min50 et 2 min50 ---
Nachricht, die zwischen 1 Min. 50 und 2 Min. 50 zu hören ist!
Entre le Nivernais Jean-Pierre Barinet et l'Allemand Reinhard Kirste,
une correspondance qui dure depuis 1957
67 ans d'amitié en toutes lettres - 67 Jahre Freundschaft in allen Briefen
--- Article complet en PDF --- Gesamtartikel, PDF:
Page / Seite 1 >>> --- page / Seite 2 >>>
Dr. Reinhard Kirste mit den französischen Briefmarken (hier nicht im Bild), die ihm sein Brieffreund über all die Jahre geschickt hat© Susanne Fischer-Bolz |
Ein weiteres Beispiel langjähriger deutsch-französischer Kontakte: Eckhard Freyer, Bonn
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