Sonntag, 26. März 2023

Un exemple d'amitié franco-allemande qui a commencé en 1945 - Ein Beispiel französisch-deutscher Freundschaft, die 1945 begann

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Une humanité qui dépasse les frontières. 
Un exemple d'amitié franco-allemande
qui a commencé en 1945

Pendant les années 1950, des politiciens français et allemands ont commencé à déconstruire ce que l'on appelle l'hostilité héréditaire entre l'Allemagne et la France. II y avait déjà eu un certain nombre d'initiatives. Ainsi les élèves des collèges et lycées des deux pays avaient déjà la possibilité, avant la création de l'Office franco-allemand pour la jeunesse, d'entrer en contact par courrier. Cela permettait non seulement d'apprendre plus facilement la langue du correspondant, mais aussi de mieux connaître les habitants d'un autre pays. L’amitié épistolaire entre Jean-Pierre et Reinhard a commencé par une lettre de Jean-Pierre en 1957, mais ces premiers contacts ont évolué vers davantage, vers une amitié qui perdure encore aujourd'hui. Cette amitié a toutefois un précurseur impressionnant, par lequel cette amitié franco-allemande a en fait commencé. Il s'agit des parents de Jean-Pierre dans le petit village de Pierrefaites, dans l’est de la France.

Jean-Pierre écrit :
« En 1945, dans le cadre de la réparation des dommages de guerre, mon père a reçu un soldat (menuisier dans le civil ou peut-être aussi charron) qui était prisonnier à Langres. Ils se sont tout de suite bien entendus et à la fin de la période de travail obligatoire, Franz est retourné à Kriftel (en Hesse). Mais Franz ne trouvait pas de travail en Allemagne ! [C'était l'époque où le père de Reinhard était lui aussi au chômage].

Franz, Jean-Pierre & Vater /
 père 
René Barinet
1947(?) 1948 (?)

Franz in der Werkstatt des Vaters
Franz devant l’atelier du père

Il demanda à papa s'il pouvait revenir à Pierrefaites pour travailler comme salarié. Papa a tout de suite répondu par l'affirmative. Franz est donc revenu dans notre famille et a participé à la construction de l'atelier de papa. Bien intégré, ma mère m'a dit que lorsqu'elle voyait Franz jouer avec nous (mon frère et moi), elle pensait que sa fille lui manquait beaucoup.
Après son retour en Allemagne, des lettres ont été échangées jusque vers 1956. Je me souviens qu'il est venu à Pierrefaites avec sa moto peut-être, cela pourrait être à Pâques 1954. 

Brief von Franz /
lettre de Franz 1951

Cher René, épouse et enfants ! 
Kriftel, le 23.12.51
Maintenant, mes pensées sont à nouveau entièrement pour toi et tes proches, et je ne veux pas manquer de te donner de mes nouvelles. J'espère que tu es encore en bonne santé et en bonne forme, ce que j'espère aussi pour toute ta famille.
J'ai reçu une lettre de Gunther ce jour et j'ai pris connaissance de sa visite à Pierrefaites. Il a beaucoup aimé et moi aussi je veux espérer pouvoir passer mes vacances chez vous l'année prochaine. Gunther m'a dit qu'il avait eu la meilleure impression de ton atelier. Ce que je peux t'écrire à mon sujet, c'est que je me porte à nouveau très bien, ce dont je suis très satisfait depuis longtemps. Pour aujourd'hui, cher René, je vais être un peu court dans mes écrits, mais la prochaine fois, je te donnerai plus de nouvelles. 
Alors j’en reste là pour aujourd'hui : mes salutations les plus cordiales, celles de ma femme et de nos filles Waltraud et Sybille, pour toi ta femme et vos enfants.
Ton ami Franz. --- Joyeuses fêtes de Noël et bonne nouvelle année.

Lieber René, Frau und Kinder !
Nun sind meine Gedanken wieder mal ganz bei Dir und Deinen Lieben, und so will ich es auch nicht versäumen, wieder mal was von mir hören zu lassen.
Hoffentlich bist Du noch gesund und munter, was ich außerdem aber auch von Deiner ganzen Familie hoffe. Habe dieses Tage von Günther einen Brief erhalten und somit von seinem Besuch in Pierrefaites Kenntnissbekommen. Es hat ihm sehr gut gefallen, aber auch ich will hoffen, dass ich im kommenden Jahr meinen Urlaub bei Euch verbringen kann. Wie mir Günther mitteilt, hat er von Deiner Werkstatt den besten Eindruck bekommen.Was ich Dir von von mir selbst schreiben kann, so kann ich Dir mitteilen dass es mir gesundheitlich wieder sehr gut geht, womit ich schon seit längeres Zeit sehr zufrieden bin.Für heute, lieber René, will ich mein Schreiben etwas kurz fassen, aber dafür werde ich das nächste Mal wieder mehr von mir hören lassen.
Und so verbleibe ich für heute mit den herzlichsten Grüßen von mir und meiner Frau Waltraud und Sybille -  für Dich, Deine Frau, und Deine Kinder.
Dein Freund Franz --- Fröhliche Weihnachten und ein gutes Neues Jahr

Ensuite, ce fut le silence. Plus tard, nous avons appris que Franz était décédé peu avant 1980. Si cette nouvelle nous est parvenue si tard, c'est parce que la personne qui traduisait les lettres était décédée, et Franz ne lisait pas le français. En 1984, mes parents ont reçu une lettre d'Allemagne, en allemand, que maman m'a fait suivre à La Marche en disant "Je crois que c'est la fille de Franz !" (Je vis à La Marche depuis que je suis professeur de lycée à Nevers). En effet, c’était sa fille Sybille qui demandait s'il était possible de rencontrer cette famille dont Franz leur avait tant parlé et dont elle venait de trouver l'adresse dans les meubles de son père. La réponse fut immédiate : « Vous pouvez venir quand vous voulez! « Sybille et son mari Dieter arrivèrent très vite à Pierrefaites avec Martin et Robert - deux de leurs trois enfants. Nous avons passé quelques jours très émouvants. Mon ami Paul [que Reinhard a également rencontré lors d'une visite à Pierrefaites en 1964], leur a fait découvrir la ville de Langres [lieu de naissance du célèbre philosophe des Lumières Denis Diderot] et les lieux où se trouvaient les prisonniers de guerre.
Avec Dieter et Sybille, j'ai échangé des lettres au moins une fois par an depuis 1984. Et en mai 2013, je suis allé avec Gisèle (mon épouse) les rencontrer dans leur village au nord de Hanovre. Nous avons passé trois jours émouvants. Fin septembre 2022, j'ai reçu un e-mail de Martin, le plus jeune fils de Dieter et Sybille. Il m'annonçait le décès soudain de son frère aîné Robert, qui travaillait comme physicien à l'université de Heidelberg. Il n'a vécu que 59 ans. « Cette terrible nouvelle m’a incité à raconter à Reinhard l’histoire de mes relations avec cette famille ».

Jean-Pierre mit seinen Eltern 1987 / Jean-Pierre avec ses parents 1987


Notes complémentaires sur les rencontres
« sur le terrain »
de Jean-Pierre et Reinhard :

Jean Pierre: « Nous nous sommes rencontrés pour la première fois en Allemagne en 1963 à Tübingen où tu étais étudiant.Je t’y ai revu ensuite à Hildesheim (1972), avec mon épouse Jacqueline et notre fille Catherine et ai assisté à un office religieux à Marienrode, où tu travaillais comme pasteur.
Et surtout Karin et toi m’avez accueilli avec mes deux enfants en 1978 à Nachrodt, alors que je traversais une période de divorce douloureux. »
Reinhard: Pendant que j’étudiais à Tübingen en 1963, Jean-Pierre me rendit visite avec un ami. Et en septembre je partis en auto-stop pour la première fois chez les parents de Jean-Pierre, à Pierrefaites, en France, où j'ai été gâté pendant une semaine par la mère de Jean-Pierre. La visite suivante a eu lieu en octobre 1973, pour que Karin, mon épouse depuis 1970, connaisse aussi cette famille accueillante. Les rencontres suivantes à Pierrefaites ont eu lieu fin mars 1977 et au retour de Taizé en juillet 1979, quand Jean-Pierre était aussi chez ses parents pendant les vacances d'été. Il a pris du beau bois de chêne dans l'atelier de son père et a construit pour nous deux petits bancs de méditation, comme ceux utilisés à Taizé. 

Meditationsbänkchen / bancs de méditation

Pour son travail artistique, Karin a reçu de la laine de mouton peignée,
offerte par la tante de Jean-Pierre. En avril 1990, nous avons à nouveau rendu visite aux parents. 
En juillet 1984 déjà, puis fin mai 1998, nous avons rendu visite à Jean-Pierre à La Marche sur Loire, où il habitait depuis qu'il était professeur de lycée à Nevers et où il avait acheté une maison.

Jean-Pierre, Karin, Reinhard & Gisèle --- vor dem Haus in Nachrodt 2010,
--- devant la maison à Nachrodt 2010

Jean-Pierre & Reinhard September/septembre 2018

Longtemps après, nous nous sommes rencontrés à nouveau chez nous à Nachrodt en août 2010 avec Gisèle, deuxième épouse de Jean-Pierre. Elle considérait notre jardin comme un lieu de méditation. Nous nous sommes vus pour la dernière fois chez des connaissances à Mayen (Eifel). C'était en septembre 2018.


Menschlichkeit, die Grenzen überwindet
Ein Beispiel französisch-deutscher Freundschaft,
die 1945 begann

Als in den 50er Jahren des vorigen Jahrhunderts französische und deutsche Politiker begannen, die sog. Erbfeindschaft Deutschland-Frankreich abzubauen, gab es vor der Gründung des Deutsch-Französischen Jugendwerks bereits für Schüler beider Länder über die Schulen die Möglichkeit, in Briefkontakt miteinander zu treten. So ließ sich nicht nur die Sprache des Brieffreundes oder der Brieffreundin leichter lernen, sondern auch den Menschen eines anderen Landes näher kennen. Die Brieffreundschaft zwischen Jean-Pierre und Reinhard begann mit einem Brief Jean-Pierres im Jahre 1957. Aus diesen Kontakten entwickelte sich jedoch mehr, eine Freundschaft, die bis zum heutigen Tage andauert. Diese Freundschaft hat jedoch einen beeindruckenden Vorläufer, mit der im Grunde diese französisch-deutsche Freundschaft begann. Das sind die Eltern von Jean-Pierre im ostfranzösischen Dörfchen Pierrefaites.

Jean-Pierre schreibt :
«1945 erhielt mein Vater im Rahmen der Wiedergutmachung von Kriegsschäden einen Soldaten (im Zivilberuf Tischler, vielleicht auch Stellmacher), der in Langres gefangen war. Sie verstanden sich auf Anhieb gut und am Ende der Pflichtarbeitszeit kehrte Franz nach Kriftel (in Hessen) zurück.
Übrigens sagte mir meine Mutter, dass sie, wenn sie Franz mit uns (meinem Bruder und mir) spielen sah, dachte sie, dass er seine Tochter sehr vermisste.
Franz fand in Deutschland keine Arbeit! [Das war die Zeit, als auch Reinhards Vater arbeitslos wurde]. Er fragte Papa, ob er wieder nach Pierrefaites kommen dürfte, um als Lohnarbeiter zu arbeiten. Vater bejahte sofort. Franz kehrte also zu unserer Familie zurück und half beim Aufbau von Papas Werkstatt.
Nachdem er wieder nach Deutschland gegangen war, wurden bis etwa 1956 Briefe ausgetauscht.
Ich erinnere mich, dass er mit seinem Motorrad nach Pierrefaites kam, das könnte Ostern 1954 gewesen sein.

Brief von Franz /
lettre de Franz 1951

Cher René, épouse et enfants !
Kriftel, le 23.12.51
Maintenant, mes pensées sont à nouveau entièrement pour toi et tes proches, et je ne veux pas manquer de te donner de mes nouvelles. J'espère que tu es encore en bonne santé et en bonne forme, ce que j'espère aussi pour toute ta famille.
J'ai reçu une lettre de Gunther ce jour et j'ai pris connaissance de sa visite à Pierrefaites. Il a beaucoup aimé et moi aussi je veux espérer pouvoir passer mes vacances chez vous l'année prochaine. Gunther m'a dit qu'il avait eu la meilleure impression de ton atelier. Ce que je peux t'écrire à mon sujet, c'est que je me porte à nouveau très bien, ce dont je suis très satisfait depuis longtemps. Pour aujourd'hui, cher René, je vais être un peu court dans mes écrits, mais la prochaine fois, je te donnerai plus de nouvelles.
Alors j’en reste pour aujourd'hui : mes salutations les plus cordiales, celles de ma femme et de nos filles Waltraud et Sybille, pour toi ta femme et vos enfants.
Ton ami Franz. --- Joyeuses fêtes de Noël et bonne nouvelle année.

Lieber René, Frau und Kinder !
Nun sind meine Gedanken wieder mal ganz bei Dir und Deinen Lieben, und so will ich es auch nicht versäumen, wieder mal was von mir hören zu lassen.
Hoffentlich bist Du noch gesund und munter, was ich außerdem aber auch von Deiner ganzen Familie hoffe. Habe dieses Tage von Günther einen Brief erhalten und somit von seinem Besuch in Pierrefaites Kenntnissbekommen. Es hat ihm sehr gut gefallen, aber auch ich will hoffen, dass ich im kommenden Jahr meinen Urlaub bei Euch verbringen kann. Wie mir Günther mitteilt, hat er von Deiner Werkstatt den besten Eindruck bekommen.Was ich Dir von von mir selbst schreiben kann, so kann ich Dir mitteilen dass es mir gesundheitlich wieder sehr gut geht, womit ich schon seit längeres Zeit sehr zufrieden bin.Für heute, lieber René, will ich mein Schreiben etwas kurz fassen, aber dafür werde ich das nächste Mal wieder mehr von mir hören lassen.
Und so verbleibe ich für heute mit den herzlichsten Grüßen von mir und meiner Frau Waltraud und Sybille - 
 für Dich, Deine Frau, und Deine Kinder.
Dein Freund Franz --- Fröhliche Weihnachten und ein gute Neues Jahr

Dann war es still. Später erfuhren wir, dass Franz kurz vor 1980 verstorben war. 
Diese Nachricht erreichte uns deshalb so spät, weil die Person, die die Briefe übersetzte, schon länger verstorben war, und dadurch keine Antwort möglich war. 1984 erhielten meine Eltern einen Brief aus Deutschland in deutscher Sprache, den Mama mit den Worten "Ich glaube, das ist die Tochter von Franz!" an mich in La Marche [wo ich seit meiner Zeit als Gymnasiallehrer in Nevers lebe] nachschickte. Tatsächlich war es die Tochter Sybille, die fragte, ob es möglich wäre, diese Familie kennenzulernen, von der Franz so viel erzählt hatte und deren Adresse sie gerade in den Möbeln ihres Vaters gefunden hatten. Die Antwort kam sofort: "Sie können kommen, wann Sie wollen!" Sybille und ihr Mann Dieter kamen mit Martin und Robert - zwei ihrer drei Kinder - sehr bald nach Pierrefaites. Wir verbrachten einige sehr bewegende Tage. Mein Freund Paul [den auch Reinhard bei einem Besuch in Pierrefaites 1964 kennenlernte], hat ihnen die Stadt Langres [Geburtsort des berühmten Aufklärers Denis Diderot] und die Orte, an denen sich die Kriegsgefangenen befanden, näher gebracht.
Mit Dieter und Sybille hatte ich seit 1984 mindestens einmal im Jahr einen Briefwechsel. Und im Mai 2013 bin ich mit Gisèle zu ihnen in ihr Dorf nördlich von Hannover gefahren, um sie zu treffen. Wir verbrachten drei Tage voller Herzlichkeit. Ende September 2022 erhielt ich eine E-Mail von Martin, dem jüngsten Sohn von Dieter und Sybille. Er berichtete mir vom plötzlichen Tod seines älteren Bruders Robert, der als Physiker an der Universität Heidelberg arbeitete. Er wurde nur 59 Jahre alt. »Diese schreckliche Neuigkeit hat mich bewogen, Reinhard die Geschichte meiner Beziehungen zu dieser Familie zu erzählen.


Ergänzende Anmerkungen zu Begegnungen « vor Ort »
von Jean-Pierre und Reinhard :
Jean Pierre: « Wir sind uns zum ersten Mal 1963 in Deutschland begegnet, in Tübingen, wo du studiert hast. Ich habe dich dann in Hildesheim (1972) mit meiner Frau Jacqueline und unserer Tochter Catherine wiedergesehen ; und ich habe an einem Gottesdienst in Marienrode teilgenommen, wo du als Pfarrer arbeitetest. Und vor allem haben Karin und du mich mit meinen beiden Kindern 1978 in Nachrodt aufgenommen, als ich eine schmerzhafte Scheidungsphase durchmachte. »

Reinhard et Jean Pierre au Lac de la Liez près de Langres /
Reinhard und Jean-Pierre 1963 am Liez-See 
bei Langres

Reinhard: « Während ich in Tübingen studierte, besuchte mich Jean-Pierre mit einem Freund im Sommer 1963. Und im September reiste ich (ich trampte!) zum ersten Mal zu Jean-Pierre in Frankreich zu seinen Eltern in Pierrefaites im September 1963, wo ich eine Woche lang auch von Jean-Pierres Mutter geradezu verwöhnt wurde. Den nächsten Besuch in Pierrefaites gab es im Oktober 1973, damit auch Karin, meine Ehefrau seit 1970, diese beeindruckende Familie kennenlernte.
Die nächsten Begegnungen in Pierrefaites erfolgten Ende März 1977 sowie bei der Rückkehr aus Taizé im Juli 1979, als Jean-Pierre während der Sommerferien auch bei seinen Eltern war 
Er nahm schönes Eichenholz aus der Werkstatt seines Vaters 
und baute damit für uns zwei Meditationsbänkchen, wie sie in Taizé benutzt wurdenKarin erhielt für ihre künstlerische Arbeit gekämmte Schafwolle, die ihr die Tante von Jean-Pierre schenkte.
Im April 1990 besuchten wir wiederum die Eltern.
Schon im Juli 1984 und dann Ende Mai 1998 waren wir zu Besuch bei Jean-Pierre in La Marche an der Loire, wo er seit seiner Zeit als Gymnasiallehrer in Nevers wohnte und ein Haus gekauft hatte. Nach langer Zeit trafen wir uns im August 2010 zusammen mit Gisèle, Jean-Pierres zweiter Frau, bei uns in Nachrodt. Sie empfand unseren Garten als einen Ort der Meditation.

Zum letzten Mal sahen wir uns bei Bekannten in Mayen (Eifel). Das war im September 2018.

Jean-Pierre Barinet avec quelques ajouts / mit einigen Ergänzungen von
Reinhard Kirste (Novembre / November 2022)


Revue de presse --- Presseberichte

Jean-Pierre Barinet  a gardé d’anciennes enveloppes qui contenaient des lettres
de son correspondant allemand. mais beaucoup de lettres ont été égarées.
Jean-Pierre Barinet hat alte Briefumschläge aufbewahrt,
die Briefe seines deutschen Brieffreundes enthielten.
Viele Briefe sind jedoch verloren gegangen
.© Pierre DESTRADE

12.03.2023:
Podcast Radio France, Revue de Presse
Message à écouter entre 1min50 et 2 min50  ---
Nachricht, die zwischen 1 
Min. 50 und 2 Min. 50 zu hören ist!
12.03.2023 (jdc):
Entre le Nivernais Jean-Pierre Barinet et l'Allemand Reinhard Kirste, 

une correspondance qui dure depuis 1957 
67 ans d'amitié en toutes lettres - 67 Jahre Freundschaft in allen Briefen
--- Article complet en PDF --- Gesamtartikel, PDF:
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25.03.2023: Brieffreundschaft hält seit 66 Jahren (Susanne Fischer-Bolz, Come-on, Lennetal)
Dr. Reinhard Kirste mit den französischen Briefmarken (hier nicht im Bild),
die ihm sein Brieffreund 
über all die Jahre geschickt hat© Susanne Fischer-Bolz



Un autre exemple de contacts franco-allemands de longue date 

Ein weiteres Beispiel langjähriger deutsch-französischer Kontakte: Eckhard Freyer, Bonn



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